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Dorure et polychromie sur bois

Techniques traditionnelles et modernes

Dorure et polychromie sur bois

Techniques traditionnelles et modernes

De tout temps le but des doreurs fut d’imiter les orfèvres par des œuvres plus légères et moins dispendieuses. L’argent et l’étain recouverts d’un vernis jaune furent souvent employés avec plus ou moins de bonheur. Aujourd’hui la dorure retrouve son prestige, les musées et les collectionneurs privés devenant conscients de la valeur irremplaçables d’un cadre en bois doré à la feuille. Ce livre est imprégné d’un souci de grande précision technique. Les nombreuses illustrations font que tout lecteur n’ayant aucune connaissance préalable de la dorure ou de la polychromie peut découvrir aisément toute la richesse du métier.

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Éditions Faton
Relié pleine toile sous jaquette illustrée – Format 21,5 x 29,5 cm – 194 pages – 210 illustrations.

Avant-Propos

Deux traités de dorure ont marqué notre profession : celui de Wattin en 1778 et de M.J. Saulo aux éditions Roret en 1886. Depuis, notre métier n’a cessé de se transmettre, de bouche à oreille, au sein des ateliers et au sein de la Chambre d’Apprentissage des Industries de l’Ameublement. Seuls quelques articles généraux apparaissent quelquefois dans des revues spécialisées ou confidentielles.
Les jeunes qui désirent nous succéder n’ont guère de possibilités d’apprendre le métier en dehors de leur atelier d’apprentissage. Or certains professionnels n’hésitent pas, sciemment ou inconsciemment, et ceci pour se valoriser auprès de la nouvelle recrue, à fabuler sur des techniques anciennes. Ils inventent des termes “plus appropriés” ou rejettent leur incompétences sur des produits “qui ne sont plus de bonnes qualité”.
J’ai entrepris dès 1980 d’écrire ce traité m’attachant à distinguer lés légendes de la réalité, me heurtant souvent au barrage de professionnels convaincus que la connaissance de doit être distillée qu’aux initiés.
Un fonctionnaire se doit d’être au service de l’Etat, il m’apparaît donc naturel que tout ce que j’ai appris pendant les dix ans passés au château de Versailles, ainsi que pendant les séjours aux centres de restauration de Venise, de Rome (ICCROM), de Bruxelles (IRPA) et de Paris (IFROA), soit retransmis au vu et su de tous.
Le déclin que nous rencontrons actuellement provient, certes d’un contexte économique général, mais aussi de l’ignorance des techniques de la dorure et des finitions bois.
Aussi ce livre s’adresse-t-il aux doreurs et aux amateurs d’art qui pourront mieux apprécier la qualité du travail et en comprendre le coût élevé.

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